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Bussigny, le 04.03.2019

Plainte pénale contre Monsieur Arthur Descoeudres, Monsieur Sandro Brantschen, Monsieur Ludovic Barman et la Junior Entreprise de l’EPFL

Madame la Procureure, Monsieur le Procureur,

En 2011, j’ai mandaté la Junior Entreprise de l’EPFL pour réaliser un site de sondages en ligne : Soorvey.com (nom actuel : old.soorvey.com).
La JE EPFL a sélectionné un étudiant pour le réaliser, Monsieur Ludovic Barman. Lors de notre entretien préliminaire, je lui ai demandé s’il pouvait faire mieux que Surveymonkey.com, concurrent principal de Soorvey.com. L’étudiant a répondu oui, j’ai donc donné mon consentement pour qu’il réalise le site. La JE m’a assuré lors de cet entretien que le site serait testé de manière exhaustive, « bombardé » selon leur propre expression.
Le mandat établi par la JE EPFL prévoyait que le site coûte 6’400 frs et soit réalisé en six mois. Au terme des six mois le site n’était pas du tout fini, et contenait beaucoup de bugs et de fautes. L’étudiant a même mis le site en ligne sans mon accord et a accepté un job estival à 100% (location de bateaux) alors qu’il devait travailler sur le site. Je l’ai obligé à retirer le site en catastrophe. S’en est suivi 25 rapports de corrections, 140 tests de sondages que j’ai dû réaliser moi-même, la JE EPFL n’ayant pas ni corrigé ni vérifié le site comme elle s’était engagé à le faire.

La JE EPFL a alors mis en place un système complexe d’avenants pour m’obliger à payer des corrections qui faisaient pourtant partie du mandat de base (coût final : 16’400frs, soit + 256%). Étant engagé dans le projet j’ai payé les avenants parce qu’il fallait impérativement finir le site. De plus, Monsieur Arthur Descoeudres, nouveau gestionnaire du projet pour la JE EPFL et cette dernière m’ont mis en poursuite pour ne pas avoir payé des corrections qui n’ont pas été faites et qui faisaient partie du mandat de base : exportation des données vers Excel, SPSS. L’exportation n’a jamais fonctionné ; voir Pièce no.3 : Plainte de clients, exportation données vers Excel.
Au bout d’une année et demi (dépassement : une année, + 200% temps ; budget : + 256%) le site n’était toujours pas terminé. Monsieur Arhur Descoeudres s’est alors présenté en tant que nouveau gestionnaire du projet pour la JE EPFL. Nous avons fait encore une séance de corrections avec l’étudiant. Nous devions alors nous revoir un samedi après-midi pour la suite. Monsieur Arthur Descoeudres a alors décidé de remplacer Monsieur Ludovic Barman par deux jeunes juristes et ne connaissant rien au projet. Monsieur Descoeudres ne m’a pas informé au préalable de ce changement. Je me suis fait immédiatement agressé verbalement par ces trois personnes dès le début de l’entretien en me faisant reprocher ma « mauvaise foi ». La séance s’est donc très mal passée et j’ai eu l’impression d’avoir été manipulé de manière préméditée. Je m’en suis immédiatement plaint à la direction de la JE EPFL, en vain, et à Monsieur Patrick Aebischer pour leur notifier que la JE EPFL n’avait respecté ni le délai (6 mois), ni le mandat (cahier des charges), ni le montant prévu (6’400 frs).
J’ai été sèchement renvoyé par la direction de l’EPFL qui m’a répondu qu’il s’agissait de deux entités juridiques différentes. J’ai également contacté ma protection juridique, la Fortuna de la Generali à l’époque. Une avocate a appelé Monsieur Arthur Descoeudres et m’a rapporté que ce dernier s’était moqué d’elle par téléphone et se réjouissait de me « revoir au procès ». A ce moment j’étais encore bien entendu dans les délais pour constater les défauts de l’ouvrage, ce que je n’ai cessé de faire, aux directions de la JE EPFL et même de l’EPFL, Monsieur Patrick Aebischer directement à l’époque. Je me suis encore plaint à la direction actuelle de l’EPFL dès son arrivée à la place de Monsieur Aebsicher. La JE EPFL m’a alors abandonné avec un site non fonctionnel, non corrigé, et invendable.
Un professeur de mathématiques d’Yverdon ayant pris un abonnement Premium annuel (91$) m’a immédiatement signalé le problème d’exportation de données vers Excel, j’ai donc dû rembourser son abonnement. Par la suite j’ai offert 2000 abonnements Premium illimités, le site étant invendable pour des raisons techniques. La Fortuna m’a abandonné également en me conseillant de prendre un avocat et en me disant que j’avais de fortes chances de gagner contre la JE EPFL. Je n’avais pas les moyens pour entreprendre cette démarche, la JE EPFL ayant englouti toutes les ressources disponibles pour le projet.

Confronté à cette situation sans issue, je me suis retrouvé d’abord à l’ORP puis au CSR où je suis maintenant depuis de nombreuses années.
Tous les spécialistes ayant revus le code développé par le JE par la suite m’ont dit que c’était une vraie catastrophe, que la base de données étant mal posée et qu’il allait forcément saturer très vite. C’est ce qui s’est passé à l’été 2016 où un étudiant français n’a pas pu récupérer les données de son mémoire avec 1500 répondants. C’est donc mon webmaster actuel qui a dû extraire manuellement les données. Ce dernier m’a alors dit que le site était « très mal corrigible et non évolutif », qu’il valait donc mieux abandonner. A ce moment le projet était perdu et les dizaines de milliers de francs d’investissement avec.
C’est par miracle que j’ai pu m’associer une année plus tard avec mon webmaster actuel Monsieur Antoine Martinelli, directeur de webromandie Sàrl afin de refaire le site en entier et auver mon entrerpise d’un naufrage certain et programmé. Nous n’avons rien pu récupérer de l’ancien site, même pas la base de données clients (+16’000 utilisateurs).
Le nouveau site est désormais en ligne. Des milliers de francs supplémentaires ont évidemment dus être payés pour le refaire (actuel : 8’000 frs). Old.soorvey.com étant toujours en ligne, des personnes sont toujours pénalisées par les problèmes d’exportation qui n’ont jamais pu être corrigés (voir pièce no. 3).

En tout, le manque de fiabilité et de sérieux de la JE EPFL a généré huit ans de précarité et de problèmes de santé (coût médecin généraliste : environ 17000 frs), période pendant laquelle je n’ai pas pu réaliser mes projets de vie.
La JE EPFL a même entravé ma recherche de logements (abus de l’office des poursuites : voir pièce no.3).

Le préjudice économique, social et de santé que j’ai subi en raison de Monsieur Arthur Descoeudres, de Monsieur Ludovic Barman et de la JE EPFL est colossal, sans compter le manque à gagner pendant toutes ces années. J’ai joints son avocat Monsieur Sandro Brantschen puisque ce dernier soutient Monsieur Arthur Descoeudres et continue de prétendre que c’est moi qui dois de l’argent à la JE EPFL (poursuite : correction exportation données), ce qui constitue une nouvelle tentative d’escroquerie à mon sens.

C’est pourquoi j’ai décidé d’engager une procédure pénale contre Monsieur Arthur Descoeudres, Monsieur Sandro Branschen, Monsieur Ludovic Barman et la JE EPFL. Selon moi, j’ai été victime d’escroquerie et de manipulations qui ont eu des conséquences excessivement graves sur ma vie et ma santé et je souhaite que la justice statue sur ces faits, en vue de ma réhabilitation psycho-sociale complète et de ma réintégration dans la société. Je souhaite également être dédommagé pour le site ainsi que les pertes financières très importantes que j’ai subie à cause deux deux personnes susmentionnées et de la Junior Entreprise de  l’EPFL.

En vous remerciant de bien vouloir évaluer ma demande. je vous adresse, Madame la Procureure, Monsieur le Procureur, mes salutations distinguées.
Gabriel Besson,
Soorvey Manager

Annexes :
Pièce 1 : SOORVEY audit code  old.soorvey.com (webromandie Sàrl)
Pièce 2 : Contrat de création de site internet (JE EPFL)
Pièce 3 : Plainte de client exportation des données vers Excel

LE MINISTÈRE PUBLIC DE LAUSANNE (Moira PATERNOSTER) A LÉGITIMÉ L’ESCROQUERIE DE LA JE EPFL. ARTHUR DESCOEUDRES EST L’ACTUEL PATRON D’ANTISTATIQUE.NET. LUDOVIC BARMAN A DISPARU AVEC LES 16400 CHF.

PRIVANT L’HUMANITÉ D’UNE TECHNOLOGIE DURABLE UTILE AU PLUS GRAND NOMBRE, TOUTES LES PERSONNES CITÉES CI-DESSUS AINSI QUE LE MINISTÈRE PUBLIC DE LAUSANNE ONT COMMIS UN CRIME CONTRE L’HUMANITE.

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